- La division des mots en fin de ligne respecte l'original.
- Les coquilles et erreurs manifestes de l'original ne sont corrigées que dans les versions régularisées.
- Les mots illisibles ou manquants sont réintroduits chaque fois qu’il est possible de les reconstituer.
- La présentation du texte suit d'aussi près que possible la disposition et les choix typographiques de l'ouvrage collationné.
- Les lettres ornées sont transformées en petites capitales ordinaires.
- Dans les versions régularisées, les i/j et u/v sont dissimilés ; à / a, où / ou, là / la sont distingués.
- L’accentuation est réintroduite sur les participes passés des verbes du 1er groupe et les mots finissant en -é
- Quand elle existe, l’accentuation du texte source est respectée, sauf si son maintien crée une ambiguïté et compromet la bonne compréhension du texte (par exemple « né » à la place de « ne/ni »).
- Les cédilles sont introduites dans les versions régularisées lorsqu’elles manquent dans le texte source.
- Les abréviations, y compris les tildes et les esperluettes, sont maintenues dans la version originale - diplomatique, résolues dans toutes les autres versions.
- Dans les versions régularisées, les apostrophes sont réintroduites lorsqu’elles manquent, supprimées lorsque leur présence compromet la bonne compréhension du texte (par exemple « d’advantaige » et « dadvantaige »), décalées quand l'usage actuel l'exige.
- Les mots agglutinés sont séparés dans les versions régularisées.
- La ponctuation et l’usage des majuscules de la source sont respectés dans les versions originales, corrigés dans les versions régularisées lorsqu’ils compromettent la bonne compréhension du texte ou qu'ils contreviennent radicalement à l'usage actuel (par exemple « le carquois D'amour » pour « le carquois d'Amour »)
Entre le début de la construction des fortifications de Saint-Paul de Vence et la date de la publication imprimée
La biographe de Charles de Sainte-Marthe, Caroline Ruutz-Rees, suppose que ce rondeau est adressé à Louis de Saint-Rémy depuis un lieu nommé Vincentz qu’elle situe près de Lyon (cliquer ici) mais que nous n’avons pas, pour notre part, réussi à repérer. Sans invalider totalement cette hypothèse, nous en proposons une autre, selon laquelle Sainte-Marthe a pu séjourner à Saint-Paul de Vence et adresser sa requête à Jean de Renaud de Saint-Rémy.
De fait, l’imprimeur de Saint-Paul de Vence
» jusqu’à produire « Vincence
» (qui semble, par ailleurs, n’être attesté que comme nom d’une forêt de la Nièvre). Or la présence de Charles de Sainte-Marthe comme de Jean de Renaud de Saint-Rémy dans cette ville du midi est cohérente avec ce que l’on peut reconstituer de la vie des deux hommes. De fait, le poète a voyagé en Provence dans les années 1537-1540. Quant à son destinataire présumé, il bâtit les fortifications de la ville dans les années 1540, mettant en œuvre un projet conçu par François Ier dès 1538. Il est donc possible, en suivant cette hypothèse d’identification, que Charles de Sainte-Marthe ait composé ce rondeau entre 1538 et 1540.
veuille".
répondant".